Méline Darsck

auteure

d'histoires érotiques

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Le train …


Précédemment

S’effondrer et c’est exactement ce que je voulais. L’accueillir dans mes bras.

J’avais envie d’elle comme un fou mais mon sexe refusait de se redresser. Je la voulais encore, je voulais la boire, la sentir, la déguster. J’accueillis son corps entre mes bras, l’allongeai sur la couette et pris place entre ses cuisses. Mes doigts remplacèrent ma langue et la pénétration la fit aussitôt se cambrer. Ma bouche suçota son ventre, alors qu’elle m’intimait de ralentir.

. . . . - Chut ma belle, dis-je alors qu’elle essayait de se soustraire à mes gestes.

Sa tête cogna le mur du wagon, ses jambes se plièrent, son pied me poussa et me fit perdre l’équilibre. Mes doigts cessèrent leur pilonnage, alors que je me couchai sur elle. Ma bouche emprisonna la sienne, mon sexe se colla entre ses lèvres sans la pénétrer. Il était trop mou pour y parvenir.

. . . . - Prend-moi !
. . . . - Bientôt !

Elle saisit mes doigts et les guida entre ses cuisses. Je ris.

. . . . - Tu es en manque de mes doigts ?
. . . .
- Tu vas me faire hurler mais oui… Bordel, défonce-moi !

Un pied au sol, l’autre crispé sur le matelas, ses mains lâchèrent les miennes au moment où j’enfonçai deux doigts au fond de son puits.

. . . . - Plus vite

Je la dévorais des yeux. Elle était si belle recouverte d’une légère sueur qui perlait entre ses seins et faisait briller sa peau dorée. Sa poitrine ballotait au rythme de mes à-coups et son cou s’offrait à ma vue, sa tête était si courbée en arrière qu’il me semblait qu’elle avait mal. Son corps se cabra et mon sexe s’éveilla enfin. Sans cesser mes gestes, je pris un nouvel emballage que je déchirai entre les dents. Je posai le préservatif sur mon gland et ma queue se tendait au fur et à mesure que je le déroulais. Je la sentais pantelante, mais j’avais besoin de mes deux mains.

. . . . - Caresse-toi, lui dis-je.

Ses doigts glissèrent le long de sa fente, ne parvenant pas à cajoler son bouton comme elle le voulait tant elle était moite.

. . . . - Ça glisse trop.
. . . .
- Tu veux que je t’aide ?

Elle hocha la tête, un sourire gourmand collé aux lèvres. Elle retira ses mains, je m’allongeai sur elle pour l’embrasser et la pénétrai d’un coup. Sa bouche quitta la mienne, son cri profond et rauque me surprit, ses mains enlacèrent mes épaules et ses ongles s’enfoncèrent. .Je m’éloignai et m’enfonçai une nouvelle fois au plus profond d’elle-même, jusqu’à buter contre sa paroi. Je saisis sa lèvre inférieure entre les miennes et la suçai fortement alors que mon bassin la pilonnait avec force. Elle s’arcbouta, je m’enfonçai, elle lâchait l’air de ses poumons, je reculais. Elle respirait et soupirait, à un rythme affolant.
J’adorai sentir ses ongles en moi, son corps sous moi.

Nous changeâmes de position pour partager d’autres émotions. Passant de la levrette à l’Andromaque sans oublier d’autres dont j’ignorais le nom mais qui étaient également intenses. Nous terminâmes assis, l’un en face de l’autre, mes fesses à même le sol, elle sur mes cuisses et nos bouches scellées.

Après avoir joui une dernière fois et enfoui son visage dans mon cou, elle se redressa lentement et me sourit avant de se relever. Je suivis ses gestes d’un regard gourmand. J’étais repu mais pas satisfait. Je refusais de la laisser partir, s’éloigner. Je voulais une promesse… celle d’une nouvelle parenthèse loin de nos quotidiens.

Elle colla son corps bouillant contre la fenêtre du wagon, le regard dans le vide. Je l’enlaçai et lui murmurai à l’oreille :

. . . . - Je veux te revoir.

Elle appuya son dos et ses fesses contre moi, réclama un baiser avant de murmurer :

. . . . - On s’était mis d’accord.
. . . . - Je ne le suis plus.
. . . . - A toi de me proposer un lieu insolite… je suis libre le 15 et le 16 prochains.

Elle se retourna, posa ses mains en coupe sur mes joues et sans un mot, juste un regard, nous finîmes cet échange par un langoureux baiser. Quand le train ralentit, je venais juste de remonter mon jeans. Elle m’envoya un dernier baiser alors que je lui faisais un clin d’œil. J’ouvris la porte, me retournai et murmurai :

. . . . - Stanislas.
. . . . - Marina.

Je lui souris et m’éloignai.


FIN

 

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