Méline Darsck

auteure

d'histoires érotiques

_________________

. . . . . . . .

 

Le train …


Précédemment

Le train entra en gare, j’étais impatient, pire qu’un gosse… pire qu’un jeune puceau qui espère être au moins caressé par sa petite amie. Des baises j’en ai eu et pas que des petites parties tranquillos position du missionnaire, mais avec cette miss… rencontrée sur un site de libertinage… ça promettait un moment spécial.

Rapidement elle avait compris que j’aimais être dirigé et elle contrôlait tout. Elle devait en avoir l’habitude dans son quotidien, et je savais qu’après cette nuit plus jamais je ne la reverrais. C’était ainsi, c’était dans nos accords. Je n’aurai pas droit à un second essai. Je devais marquer du premier coup pour garder l’espoir qu’elle pense à moi lors de son prochain plaisir en solo.

Je repérai son wagon, montai et laissai les gens s’avancer. Je savais qu’elle était dans le train. Elle devait être installée, donc je repérai toutes les cabines fermées et même celles dont le rideau était baissé. Dans ce wagon, il n’y en avait que deux. Je m’approchai de la première, déglutis, que dire si ce n’était pas Chocolyne dans le wagon ?
Excusez-moi ? Simplement ?
Je levai la main pour frapper contre la vitre, lorsque le rideau roula sur lui-même et remonta jusqu’en haut de la fenêtre.
Le spectacle qui s’offrait à moi fut juste… à couper le souffle.

Elle était presque nue, allongée sur le ventre, la jupe retroussée sur les hanches, le cul à l’air, les jambes serrées, les cheveux relevés… Elle savait que j’avais un faible pour les nuques fines et la sienne était somptueuse.
Je ne réfléchis pas longtemps, saisis la poignée, entrai dans la cabine, baissai la protection pour que nous ne soyons pas visibles et verrouillai la porte.
Une fois ces précautions prises, je me retournai et la regardai.

En un coup d’œil, je devais savoir ce qu’elle voulait ! C’était clair, en effet. Son cul… la sodomie ? Rien qu’à cette idée, et même si mon sexe s’était réveillé au premier regard, là il se sentit à l’étroit et m’arracha une grimace tant il voulait être libéré. Je virai mes chaussures. Mon pantalon et mon boxer tombèrent au sol, tout comme mon pull. Je voulais la sentir partout sur moi. Je voulais avoir son souvenir autant autour de ma queue que contre mon torse. Dès que je lui aurais fait perdre pied, je la déshabillerais entièrement et la dégusterais du front aux pieds, sans oublier ses lèvres. Je voulais me souvenir de chaque émotion.

Je m’agenouillai à côté de la banquette, approchai mon visage de son cul, et commençai à lui mordiller la ligne qui sépare les fesses des cuisses. De suite, elle soupira de plaisir, cambrant le dos, écartant légèrement ses cuisses. Un seul mot était permis durant cet échange, « STOP » si l’un des deux souffrait d’un acte. Tout le reste ne devait être que soupirs d’extases, et en aucun cas des « bonjour, ça va ? tu as trouvé facilement » Aucune parole, rien qui banaliserait ce moment.

Son invitation silencieuse m’encourageait à plus d’audace et j’insinuai mes lèvres dans le sillon de ses fesses. Mes doigts vinrent chatouiller sa fente qui inonda immédiatement mes phalanges. Mon sexe répondit par une perle sur mon gland. Ma langue se fit plus câline et s’amusa sur sa rosette. Je savais qu’elle aimait tout, qu’elle m’offrirait tout et selon notre accord, je devais commencer par l’enculer avant d’envisager d’autres jeux. Mais vu mon membre et son trou serré, je devais la préparer un peu. Mes doigts la firent onduler, ma langue la fit s’ouvrir délicatement, alors que mon sexe tressautait contre mon ventre. Elle jappait son plaisir. Je pris une capote, recouvris mon sexe, saisis ses hanches et la vis se mettre à genoux, le torse reposant sur la couchette, les jambes au sol.

Je me sentis soulagé, c’était bien ça qu’elle voulait. Elle écarta les cuisses, ses mains s’agrippèrent au drap et pour la première fois, elle tourna la tête et me regarda en souriant. Je m’installai à genoux entre ses cuisses, faufilai mon sexe le long de sa fente moite de plaisir, butai contre son clitoris grossi avant de ramener plusieurs fois sa liqueur sur sa rosette. Je m’enfonçai doucement dans son œillet serré. Je m’y installai lentement, délicatement, alors qu’elle ne me quittait pas du regard.

Lorsque mes couilles caressèrent ses fesses, elle ferma les yeux, se mordit la lèvre et donna un grand coup de cul contre mon bassin. Elle voulait que je la baise fortement. Elle le voulait vraiment.

J’agrippai ses hanches et m’enfonçai entre ses fesses, avant de m’en éloigner pour mieux replonger. Certains gestes furent doux, mais plus les minutes passaient et plus je me sentais comme un animal en rut. Voir ce cul tendu et offert, cette silhouette se mouvoir au rythme de mes à-coups, ses couinements de gorge emplis de sensualité et de désirs. Mes gestes se firent plus forts. Je défis son chignon et agrippai ses cheveux, je voulais voir son visage, je voulais voir son plaisir, ses yeux révulsés. Plus j’étais brusque et plus j’étais excité. Plus j’étais excité et plus j’étais en manque. Je n’allais pas assez vite, ni assez fort. Il me semblait que je n’étais plus assez gros, ou assez long. J’en voulais encore mais le plaisir grimpa le long de mon échine et le moment arriva. Mes cris plus rauques et mes gémissements accompagnèrent ma jouissance.

Mon jus crépit la capote de nombreuses fois, il me sembla que mes jets sortaient avec une force inouïe. Je m’effondrai sur son dos, à bout de souffle.

à suivre...


 

Un petit mot sur un réseau social ou par mail fait toujours plaisir.

Merci d'avance.

 

Respectez le travail de l'auteure -- Ne recopiez rien sans mon autorisation au préalable. Merci.